11 Mars 2016
A La Flotte, le petit port est en travaux à cause de la tempête Xynthia, il faut consolider les murs.
Goéland est là, je te vois sur la digue, j'aime cet endroit. Le vieux marché est très beau.
A l'église, je mets un cierge et un mot, j'aime cette Marie au coeur percé de 3 épées, meurtrie. J'écris ton nom sur les galets bien cachés mais je ne retrouve pas les anciens, la mer a tout emporté, seulement une trace sur le mur.
Ah! les ânes sont tous là, vers la plage de la cible, je pique-nique vers eux, j'ai un concert de HI HAN! Tu ris aux éclats!
Le port de Saint-Martin est mignon et agrandi.
Ars en Ré et son clocher noir et pointu et enfin le phare des baleines, lieu privilégié.Nous étions assis vers le puits "chez Marie". Tout mon corps vibre de toi, tu me vois, tu sais où je suis, tu es content, c'est une certitude.
Retour aux Sables. La mer est en furie, le puits d'enfer porte bien son nom, un vacarme assourdissant de tonnerre, de la mousse, des vagues déferlantes et l'écume. Et goéland me surveille haut dans le ciel, ange gardien.
"Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis." ça j'en suis sûre.
J'aime les paroles de Goldman comme toi à 18 ans.
"Je marche seule dans les rues qui se donnent...je marche seule, mais j'm'en fous, j'm'en fous de tout, de ces chaînes qui pendent à mon cou, j'm'enfuis, j'oublie, je m'offre une parenthèse, un sursis...dans les rues qui se donnent, je marche seule, en oubliant les heures..."
La villa Rose-Marie, je ne l'avais jamais vue, petite mais jolie.
Un vitrail de bateau sur une porte m'attire.
Les mains de François Gabart sont petites.
Ton nom sur le sable, la mer l'a effacé
Ton nom, dans mon coeur, reste à jamais gravé.
J'essaie "la transmutation de la mort en vie de mon enfant disparu, construire une maison, comme s'il était encore là..."Philippe Claude